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La bise d'Hurtu
(par Manuel Hurtubise, décembre 2005) Chers abonnés, C'est avec joie, tendresse, folie éphémère et allégresse juvénile que j'attends l'arrivée de la mousson, et du Père Noel. En attendant, on peut toujours se contenter d'un autre sauveur des enfants pleins de manigances: J'ai nommé le roi des rois, le chef des poids lourds, le grand manitou, l'étalon irlandais, Bono Balboa, membre du groupe spirituo-pop-of-the-tops, U2.
Comment passer à côté de l'occasion de louanger ce disciple du nouvel Évangile: l'Argent. Propageant la Bono Nouvelle, il est loin de prêcher ce qu'il pratique: la natation et le oula-oup. Tel Lazare dans son tombeau, il ressuscite les hits des années '80 à coup de 125$ le billet dans un aréna où l'accoustique évoque l'ambiance qui régnait à l'époque, aux noces de Canna. Il change l'eau en eau gazeuse, et l'au gazeuse en pepi, tout cela dans son propre organisme à but fort lucratif. Tel un grain de moutarde que l'on plante dans le but d'obtenir une pousse, il sème beaucoup. De plus, l'homme côtoie les politiciens les influents de ce monde, tels Paul Martin et le président des Îles Falkland, afin de discuter chapeaux de cowboys et verres fumées à bas prix. Ma bise, ta bise, sa bise. Notre bise qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié. Au nom du père, du fils et de Bono. Je t'aime dans mon coeur d'ami. Manu xxx
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